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Rester en contact

Toutes les attitudes aidantes sont importantes, mais celle-ci est primordiale étant donné le haut risque d’isolement des victimes. Prendre des nouvelles d’une personne qui vit de la violence conjugale permet de lui rappeler régulièrement qu’on est là pour elle et peut prévenir son isolement. Si tu connais une victime, n’hésite pas à lui écrire souvent, pour tout et n’importe quoi, et ce, même si elle ne te répond pas toujours. Ça peut être aussi simple que de lui partager une publication ou un article qui te font penser à elle, lui envoyer un simple message comme « Je pense à toi, comment vas-tu? » ou l’inviter à prendre un café. Sans nécessairement lui dire « Je suis là pour toi », elle comprendra que c’est le cas. Sentir ta présence constante dans sa vie peut lui donner la force de trouver une porte de sortie.

Exemple :

G

Hey Oli! Ça va?

O

Georgie! ❤️Moi, ça vaaaa, je suis contente d’avoir de tes nouvelles. Toi, comment tu vas?

G

Honnêtement, ça va pas full bien. Je trouve ça tough avec Kev ces temps-ci… C’est un peu pour ça que je t’écris. Il y a quelques mois, tu m’avais dit que je pouvais t’écrire n’importe quand, si j’avais besoin de parler.

O

Ohhh, mon amie… Est-ce qu’il s’est passé quelque chose en particulier récemment?

G

Oui… Ben, Kev est de plus en plus méprisant avec moi. Il passe souvent des commentaires devant ses amis et là j’ai appris qu’il leur avait montré une photo de moi nue. J’étais tellement frue.

O

Ayoye!!! Je comprends. Je suis désolée que tu vives ça. ☹️ Ça te tente-tu d’aller prendre un café pour en parler?

G

Oui, ça me ferait du bien, je pense. Je sens que je me suis éloignée de la gang pis ça me fait de la peine. Merci d’être là.

O

C’est la moindre des choses! Je sais que tu traverses un rough patch, mais je voulais attendre que tu sois prête à m’en parler. On se dit demain, pendant ma pause lunch?